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3D SPORT CENTER

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Course mythique à la voile : Transat Jacques Vabre Route du Café 2019 - Sudistes contre Occidentaux

Publié le 1 Novembre 2019 par 3D SPORT CENTER dans Route du Rhum, leader, Pot-au-noir, Transat Jacques Vabre, monocoque, imoca 60, class40, transat, course au large, course mythique voile, course transatlantique, foil

Transat Jacques Vabre. C’est cuit pour l’option Ouest, les leaders visent le Pot-au-noir

Course mythique à la voile : Transat Jacques Vabre Route du Café 2019 - classement IMOCA 60 - 5 Jours 4Heure du départ
Course mythique à la voile : Transat Jacques Vabre Route du Café 2019 - classement IMOCA 60 - 5 Jours 4Heure du départ

Après cinq jours de course, la flotte des monocoques Imoca est scindée en trois groupes à l’avantage des plus au Sud, du côté de Madère, tandis que les Class40 longent tous plus ou moins au large, les côtes portugaises. Tous les duos piquent désormais au Sud mais avec 600 milles de décalage Est-Ouest ! Du jamais vu sur la Transat Jacques Vabre… Désormais, c’est le point de passage à l’équateur qui occupe les esprits.

 

C’est fini, bâché, terminé, consommé, fichu, révolu ! Le grand détour par l’Ouest n’a pas porté ses fruits… À quelques heures près mais aussi parce que la Transat Jacques Vabre est un parcours Nord-Sud, a contrario de la Route du Rhum.

Fissures, fractures, ruptures

Cette situation météorologique a ainsi littéralement cassé la flotte des IMOCA en trois groupes : les leaders, au nombre de onze, qui en sus, s’étirent au gré d’un alizé plus ou moins établi entre Madère et le Maroc ; les « poursuivants » emmenés par Groupe Sétin qui vont avoir un peu moins de mal à rallier la latitude des Canaries grâce à un nouveau flux de Nord-Ouest ce week-end ; les « occidentaux » qui vont certes rattraper une partie de leur retard ces prochaines heures mais qui vont s’enferrer dans les hautes pressions dès demain samedi…

Et même au sein de chacun de ces trois groupes, l’étirement va augmenter non seulement à cause des performances intrinsèques des bateaux (plus ou moins optimisés, avec ou sans foils), mais aussi parce que les petits décalages météorologiques vont aggraver le positionnement de chacun.

Déjà au sein du groupe leader des « sudistes », les options divergent à l’image d’Apivia qui cherche à glisser vers le Sud quand Charal joue le recadrage vers l’Ouest.

Comment aborder les Canaries ?

Avec un anticyclone sur Madère et des alizés en construction le long du Maroc, comment faire pour éviter les îles canariennes ou pour traverser l’archipel ?

C’est la question du jour pour les ouvreurs de piste mais en mer, ce qui est productif pour les uns n’est pas toujours valable pour les poursuivants… Tout dépend du timing météo !

À ce stade, il semble que le duo Dalin-Éliès ait des velléités à transpercer les Canaries du côté Lanzarote quand le tandem Beyou-Pratt opterait pour un empannage avant les îles, en bordure d’alizés.

Dans le premier cas, il faudrait manœuvrer plusieurs fois pour zigzaguer entre les dévents plutôt dans l’Est de Gran Canaria ; dans le deuxième cas, il ne faudrait pas s’approcher à moins de cinquante milles des reliefs volcaniques qui perturbent très sensiblement la brise de Nord-Est. Pour leurs poursuivants, déjà relégués à plus de cinquante milles, l’observation des trajectoires va forcément influer sur leur choix.

Une route moins complexe derrière

Pour le deuxième groupe des « sudistes », la problématique est déjà différente car ils vont arriver sur les archipels de Madère et des Canaries avec un nouveau flux de Nord-Ouest, plus consistant que leurs prédécesseurs. Certes, le duo Cousin-Morvan va perdre des milles dans l’affaire en abordant la zone dans sa phase de transition mais les tandems Merron-Mabire (Campagne de France) ou Roura-Audigane (La Fabrique) ne devraient pas être trop ralentis.

Ce qui n’est pas le cas pour les partisans de l’Ouest : même si la brise de Nord-Ouest va leur être favorable ce vendredi, c’est la traversée ce week-end de l’anticyclone des Açores, niché sous l’archipel, qui va leur poser problème. Ils ne vont finalement pas sortir de cette nasse aussi occidentale qu’ils l’avaient espéré !

Or c’était tout l’intérêt de cette option : accrocher le méridien 25° Ouest et débouler d’un seul bord vers l’équateur. Mais d’ici qu’ils sortent des métastases anticycloniques, les « sudistes » auront aussi atteint cette longitude… avec probablement plus de 500 milles d’avance !

Des conditions différentes pour les Class40

L’armada des Class40 est tout aussi dispersée sur l’Atlantique puisqu’il y a déjà près de 200 milles d’écart entre le nouveau leader Crosscall-Chamonix Mont Blanc et Terre Exotique : l’un est déjà à la latitude de Lisbonne quand l’autre navigue au large de Porto.

Mais il y a moins de différences météorologiques dans cette catégorie : tous vont profiter ce jour d’un flux de secteur Ouest qui permettra d’ouvrir les voiles et d’accélérer. Logiquement, les plus à l’Ouest vont revenir jouer les trouble-fêtes ce week-end, à l’image de Crédit Mutuel, le plus à l’extérieur, mais aussi de Aïna-Enfance & Avenir et de Leyton.

Avantage au centre pour les Multi-50

Enfin parmi les trois Multi-50, l’option à terre n’a pas payé : Thibaut Vauchel-Camus et Fred Duthil (Solidaires en peloton-ARSEP) sont certes les plus au Sud mais c’est la route intermédiaire de Sébastien Rogues et Matthieu Souben (Primonial) qui sort victorieuse.

Du moins pour l’instant car désormais les trois trimarans vont piquer plein Ouest pour déborder par au-dessus l’archipel canarien avant de se recadrer autour du 20° Ouest. Il faudra alors se projeter sur la trajectoire optimale afin d’aborder le Pot-au-Noir dans des alizés de Nord-Est bien construits, en évitant de passer au travers de l’archipel du Cap-Vert

 

Classements – Vendredi 1er novembre à 5h00 :

Class40 :

1- Crosscall-Chamonix Mont Blanc (Louis Duc-Aurélien Ducroz) à 3 470 milles de l’arrivée

2- Made in Midi (Kito de Pavant-Achille Nebout) à 0,3 milles du leader

3- Aïna-Enfance & Avenir (Aymeric Chappellier-Pierre Leboucher) à 6,9milles du leader

4- Leyton (Fabien Delahaye-Sam Goodchild) 16,3 milles du leader

5- Linkt (Jörg Riechers-Cédric Château) à 25,7 milles du leader

 

Abandons :

- Lamotte Module Création (Luke Berry-Tanguy Le Turquais) démâtage

- Beijaflore (William Mathelin-Moreaux-Marc Guillemot) blessure

- SOS Méditerranée (Pascal Favralo-Guillaume Goumy) voiles déchirées et électronique en panne

- Kiho (Hiroshi Kitada-Takeshi Hara) voiles déchirées


Imoca :

1- Apivia (Charlie Dalin-Yann Éliès) à 3 057 milles de l’arrivée

2- Charal (Jérémie Beyou-Christopher Pratt) à 10,5 milles du leader

3- Banque Populaire X (Clarisse Crémer-Armel Le Cléac’h) à 56,2 milles du leader

4- Initiatives Cœur (Sam Davies-Paul Meilhat) à 58,3 milles du leader

5- PRB (Kevin Escoffier-Nicolas Lunven) à 68,4 milles du leader

Avarie :

- MACSF (Isabelle Joschke-Morgan Lagravière) – Talonnage devant Étretat, en réparation à Lorient.

Multi-50 :

1- Primonial (Sébastien Rogues-Matthieu Souben) à 2 963 milles de l’arrivée

2- Solidaires en Peloton-ARSEP (Thibaut Vauchel Camus-Fred Duthil) à 31,3 milles du leader

3- Groupe GCA-Mille et un sourires (Gilles Lamiré-Antoine Carpentier) à 47,7 milles du leader

 

source :  https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/transat-jacques-vabre/transat-jacques-vabre-c-est-cuit-pour-l-option-ouest-les-leaders-visent-le-pot-au-noir-f100aa82-fc6c-11e9-8e03-23a2c4e5a100

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Les bateaux volants sur la Route du Rhum : évolution normale depuis l'AMERICA CUP 2013

Publié le 5 Novembre 2018 par 3D SPORT CENTER dans bateau volant, voilier, route du rhum, course america, america cup, maxi-trimaran, Sébastien Josse, Armel Le Cléac’h, François Gabart, Ultime, foils

On se lance dans le vide. C’est la première fois que l’on navigue sur des bateaux volants en solitaire dans la course au large

Sébastien Josse

Pour l’instant, on défriche encore. On sait que ça peut aller beaucoup plus vite mais la limite du surrégime est encore floue. Et cela génère beaucoup plus de stress

Sébastien Josse

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