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3D SPORT CENTER

3D SPORT Center - Un regard curieux et observateur dans le secteur du Sport : révélations de changements dans le monde du SPORT ! En route vers le futur grâce l'intégration d'innovations technologiques et de bonnes idées : Faits majeurs, Tendances, Curiosités contemporaines ... bientôt réalités de notre quotidien. Le WEB, matière vivante !

Articles avec #start-up catégorie

Cowboy, le vélo à assistance électrique urbain connecté sécurisé : Courroie en carbone, système électro-mécanique enrobé du vélo

Publié le 9 Mai 2018 par 3D SPORT CENTER dans vélo à assistance électrique, velo connecté, Cowboy, endurance, autonomie, batterie, design, start-up, Bluetooth, application mobile, velo, tracking GPS du vélo, electro-mecanique, smartphone, GPS, piles, velo electrique urbain

Pour allumer le velo Cowboy, on se sert de son smartphone !

Canal C Télévision

Cowboy, le vélo à assistance électrique connecté, design et super léger

La start-up belge Cowboy annonce un vélo à assistance électrique offrant une cinquantaine de kilomètres d'autonomie et ne pesant que 16 kg

 

Cowboy, jeune start-up belge commercialise un vélo à assistance électrique qui, sur le papier, s’annonce plutôt intéressant, pour plusieurs raisons. Le design du Cowboy (c’est aussi le nom de ce vélo) en fait partie. Bien qu’il s’agisse d’un vélo à assistance électrique, la batterie soigneusement intégrée sous la selle se confond avec les lignes de ce vélo

Classique, elle est amovible pour la recharger lorsqu’il est impossible de stocker le vélo à proximité d’une prise. Côté autonomie, le constructeur annonce environ 50 km et un temps de charge de 2h30. Une endurance modeste pour cette batterie légère (1,7 kg) qui profite en revanche énormément au poids de ce vélo puisqu’il ne pèse que 16 kg avec la batterie.

Autre point intéressant, toujours du côté du design, le fait que les éclairages à l’avant comme à l’arrière soient complètement intégrés dans le cadre. Non seulement cela évite d’ajouter des accessoires pas toujours très esthétiques, mais, surtout, cela signifie aussi que ces feux sont alimentés par la batterie du vélo, plutôt que par des piles qu’il faudra remplacer. Mieux encore, l’éclairage arrière fait aussi office de feu stop lorsque l’utilisateur presse les freins.

Cowboy velo connecté : Le système electro-mecanique enrobé du vélo ! démarche differente des autres constructeurs !
Cowboy velo connecté : Le système electro-mecanique enrobé du vélo ! démarche differente des autres constructeurs !

En revanche, côté confort, la start-up ne fait pas dans la fioriture. Le Cowboy ne dispose d’aucune suspension, ni même de garde-boue. Bon point en revanche pour la sécurité avec la présence de freins à disque.
Dernier détail de conception, la motricité est assurée par une transmission par courroie (et non par chaîne) reliée au moteur intégrée à la roue arrière.

Cowboy velo connecté : Le système electro-mecanique enrobé du vélo ! démarche differente des autres constructeurs !
Cowboy velo connecté : Le système electro-mecanique enrobé du vélo ! démarche differente des autres constructeurs ! Courroie en carbone !

Un vélo connecté à votre smartphone

Le Cowboy n’intègre aucun compteur.

Le constructeur fait le choix de connecter son vélo à votre smartphone en Bluetooth. Installé sur un support prévu à cet effet sur le guidon (aucune information n’est donnée sur celui-ci), une application mobile permet d’allumer ou éteindre le vélo (une sécurité contre le vol), de connaître l’autonomie restante dans la batterie, de consulter le nombre de kilomètres parcourus, la vitesse ou encore l’historique de ses déplacements.
Un tableau de bord en somme qui devrait s’enrichir de fonction de tracking GPS du vélo par la suite, selon Cowboy.

La start-up indique même qu’elle pourrait, à l’avenir, se connecter au vélo afin d’effectuer un diagnostic à distance.

Cowboy velo connecté : Le système electro-mecanique enrobé du vélo ! démarche differente des autres constructeurs !
Cowboy velo connecté : Le système electro-mecanique enrobé du vélo ! démarche differente des autres constructeurs !

Le Cowboy est annoncé à 1790 euros ce qui, si la qualité de fabrication est à la hauteur et compte tenu de ses fonctions connectées, paraît être un prix intéressant. Le vélo est disponible en précommande sur le site de Cowboy pour des livraisons qui débuteraient fin mai.

source : http://www.01net.com/actualites/cowboy-le-velo-a-assistance-electrique-connecte-design-et-super-leger-1433209.html

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Doit-on craindre l’arrivée du vélo libre-service chinois en Europe ?

Publié le 3 Octobre 2017 par 3D SPORT CENTER dans Pays-Bas, Lituanie, Danemark, velo, velo libre service, europe, start-up, street marketing, Chine, Hollande, USA, sport, trafic, deplacement urbain

Les systèmes de vélo en libre-service fonctionnent mieux lorsqu'ils font partie d'une vision globale du réseau de transport de la ville

L'ECF, la fédération européenne des cyclistes

Des centaines de vélos empilés les uns sur les autres.

Ce sont des images que vous avez déjà vu dans les médias l'année dernière. Il s'agissait des vélos en libre-service des entreprises chinoises Mobike, BlueGogo ou encore Ofo...

Nous vous avions déjà parlé de la compagnie Mobike en janvier dernier
 

Les chiffres donnent le vertige. Ces compagnies se font financer à coups de millions de dollars par de grands groupes d'investisseurs. En novembre 2016, Ofo avait déployé 200 000 vélos en Chine dont 30 000 à Shanghai. Quand à Mobike, plus de 30 000 vélos ont été implémenté en quelques semaines dans quatre grandes villes chinoises. Aujourd'hui, elle "gère" plus de 5 millions de vélos dans une centaine de ville en Chine.

Et ces start-up, qui génèrent des millions de revenus, ont fait des petits. Des dizaines d'autres sociétés ont flairé le filon, copié le concept (habitude chinoise) et ont elles-aussi balancé des centaines de vélos dans les rues.

Sans bornes

Leur concept est innovant puisqu'il ne repose plus sur un système de bornes. Les utilisateurs doivent disposer d'un smartphone. L'application géolocalise les vélos proches de vous. Un concept dont je vous avais déjà parlé en 2010 avec la start-up Social Bicycles.

 

Les VLS peuvent être laissé n'importe où
Ainsi, les VLS peuvent être laissé n'importe où. Oui, vous avez bien lu, n'importe où. Et c'est là où le bât blesse. 

Vous avez d'un coté un système peu onéreux pour l'utilisateur (parfois quelques centimes le trajet) et de l'autre, des utilisateurs peu soucieux d'un objet qui ne leur appartient pas.

Résultat : des milliers de vélos en mauvais état de fonctionnement ce sont amoncelés un peu partout dans le pays. De plus, les systèmes de verrouillage se sont avérés facile à détourner, faisant de ces vélos des cibles de choix pour les voleurs.

Pire encore, n'ayant pas besoin de borne, certains utilisateurs court-circuitent le système et jugent normal de conserver la monture chez eux (appartement, jardin, garage...), empêchant par la même un autre utilisateur de le louer. On retrouve également ces vélos en vente sur des sites de petites annonces ou d'enchères.

L'exemple de Wukong Bike est édifiant : cette société avait implanté 1200 vélos dans la ville de Chonqing, mais elle a dû mettre la clé sous la porte seulement cinq mois plus tard.

La cause : 90% de sa flotte avait tout simplement disparu !

Une politique agressive

Les start-up derrières ces vélos en libre-service brassent des millions bien qu'elles ne soient pas encore rentable. Pire, elles s'avèrent aussi peu regardante sur la planification et sur la régulation de leur service. Elles se permettent ainsi d'aller s'implanter dans des villes, sans même avoir reçu la moindre autorisation.

Ce fut le cas de l'entreprise BlueGogo qui, du jour au lendemain, a déversé des centaines de vélos dans les rues de San Francisco, entraînant les mêmes problèmes cités plus haut. Mais la ville a vite réagi, en interdisant purement et simplement à la société chinoise d'implanter ses vélos et en leur ordonnant de les retirer immédiatement de la voie publique, avec une amende salée à la clé.

Après l'Asie, et avec les Etats-Unis et l'Australie, ces sociétés lorgnent désormais sur la vieille Europe, en tentant de s'y implanter de manière plus ou moins légales. Récemment à Amsterdam, voyant d'un mauvais œil ces vélos débarquer dans des rues déjà saturées de bicyclettes, a réussi à interdire ce type de système jusqu'à nouvel ordre.

Aujourd'hui, ces sociétés ont procédé à des lancements au Royaume-Uni (Londres, Cambridge, Manchester) et plus récemment encore en Italie (Florence et Milan). Les municipalités sont en effet séduites par le coût très faible de l'installation de tels systèmes, puisqu'ils ne nécessitent aucune modification lourde de voirie.

Seulement, les édiles doivent aussi considérer l'impact que peut avoir le déversement de centaines de vélos sur ses habitants et sur la façon dont ils se déplacent. L’infrastructure se doit d'être à la hauteur et cela ne se fait pas en un claquement de doigt. Et cela doit s'accompagner d'un minimum de pédagogie auprès des futurs utilisateurs.

L'ECF, la fédération européenne des cyclistes, a récemment exprimé ses craintes face à l'invasion des vélos sans bornes : "Les systèmes de vélo en libre-service fonctionnent mieux lorsqu'ils font partie d'une vision globale du réseau de transport de la ville".

Une stratégie globale est en effet un composant clé dans la réussite d'un programme de mobilité pour une municipalité. Seulement voilà, ces considérations ne semblent pas être celle des compagnies chinoises. Une fois les vélos dans les rues, celles-ci n'ont quasiment plus aucun contrôle sur leur flotte. Et les débordements entraînent des coûts pour la ville qui, parfois, doit envoyer ses propres agents pour nettoyer les rues des vélos entassés.

En revanche, les données générées par les déplacements des utilisateurs sont revendues à prix d'or aux municipalités (tout comme le font des services comme Strava Metro).

Pour le moment, les vélos en libre service de l'Empire du Milieu ne sont pas prévus pour débarquer en France. Mais il faut rester vigilant, au risque de voir nos trottoirs s'entasser de vélos inutilisés et inutilisables... Qu'en pensez-vous ?

Il n'y a pas qu'en Chine que l'on développe ces VLS sans bornes.  Il y a Donkey Republic au Danemark, Dropbyke et FlickBike en Lituanie ou encore Urbee et Hello-Bike aux Pays-Bas.

source : http://www.weelz.fr/fr/velo-libre-service-chinois-europe-mobike-ofo/

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