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3D SPORT CENTER

3D SPORT Center - Un regard curieux et observateur dans le secteur du Sport : révélations de changements dans le monde du SPORT ! En route vers le futur grâce l'intégration d'innovations technologiques et de bonnes idées : Faits majeurs, Tendances, Curiosités contemporaines ... bientôt réalités de notre quotidien. Le WEB, matière vivante !

Articles avec #jo catégorie

JO: le projet de Paris-2024 "aujourd'hui obsolète, dépassé", estime Guy Drut

Publié le 28 Avril 2020 par 3D SPORT CENTER dans Guy Drut, Comité international olympique, CIO, Paris-2024, JO, jeux olympiques, pandémie, coronavirus

La crise que nous traversons impacte durablement notre quotidien, notre façon de vivre, notre économie, notre pacte social, notre choix de société. (...) Les Jeux olympiques et paralympiques ne font pas exception à ce nouveau contexte. Ils doivent eux aussi se réinventer

Guy DRUT, membre du Comité international olympique (CIO) et ancien ministre des Sports

Le beau projet que nous avons construit et porté en phase de candidature pour Paris-2024 est aujourd'hui obsolète, dépassé, déconnecté de la réalité .

Guy DRUT, champion olympique 1976 du 110 m haies

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La discipline ESCALADE fait son entrée aux JO Jeux Olympiques de 2020

Publié le 25 Octobre 2018 par 3D SPORT CENTER dans Jeux Olympiques, JO, France, Tokyo, skateboard, surf, escalade, 2020, JO 2020, escalade sportive, Jeux de Tokyo 2020, sport, athlète, grimpeur

Quel format pour l'escalade aux JO de Tokyo 2020 ?

 

A l'instar du baseball, du karaté, du skateboard et du surf, l'escalade constituera - pour la première fois de son histoire - une épreuve aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Avec un grand enjeu : quel sera le format de la future compétition reine de l'escalade sportive ?

Le 3 août 2016 - dans sa 129e Session réunie à Rio (BRA) en amont des Jeux Olympiques - le CIO mettait fin à une attente de près de 30 ans des instances fédérales nationales et internationales : l'escalade est olympique. Elle sera au programme des Jeux de Tokyo en 2020. Soulagement.
Au travail ! Cette annonce a surtout été le point de départ d'un long processus de réflexion autour d'une question centrale : quel format pour l'escalade olympique ? Car le CIO a accompagné sa décision d'un cadeau empoisonné à l'IFSC, la fédération internationale d'escalade.

Le deal est simple : seuls 20 femmes et 20 hommes pourront participer à cette nouvelle épreuve olympique. C'est une décision prise entre le CIO et le COJO, le comité d'organisation local des JO de Tokyo. Il ne peut donc y avoir qu'une médaille pour les femmes et une pour les hommes. Un casse-tête pour la gouvernance de l'escalade. Pour s'en démêler, et ne laisser aucune des trois disciplines sur le carreau, l'IFSC a fait le choix de contourner le problème, et de proposer au CIO un format combiné de la vitesse, du bloc et de la difficulté.

Restait à dessiner ce nouveau format. Pour accompagner l'IFSC dans ce processus de création, la FFME (la fédération française d'escalade) et Austria Climbing (la fédération autrichienne d'escalade) ont proposé aux cinq autres fédérations nationales les plus importantes de faire des propositions, de les tester en conditions réelles, et d'en tirer une ou plusieurs propositions à faire à l'IFSC. Le groupe de travail – baptisé G7 - a simultanément informé l'IFSC de sa constitution, initiative que le bureau exécutif de la fédération internationale a ensuite validée et observée de près.

« Nous avions plusieurs impératifs en tête au moment de dessiner les contours de l'escalade olympique : respecter les grimpeurs, respecter les disciplines, respecter le public et intégrer le cahier des charges du CIO. Des directives de l'instance olympique, qui portent notamment sur des questions de durée d'épreuves et de contraintes de retransmission télévisuelle. Pas une mince affaire », explique Damien You, directeur-adjoint de la FFME en charge du haut-niveau, en première ligne dans l'effort du G7.

Ce groupe de travail - composé des fédérations italiennes, autrichiennes, russes, japonaises, chinoises, espagnoles et françaises - a commencé à plancher à l'automne 2016. « Ce fut un processus très intéressant. Cela a permis à chacun d'exprimer sa vision de notre sport et de confronter les différentes cultures de l'escalade. Les Chinois ne perçoivent pas nos disciplines de la même manière que les Autrichiens, par exemple », poursuit Damien You.

Discussions, séances de travail, et les 3 et 4 décembre 2016, un « test event » à Voiron en France, où l'ensemble des fédérations du groupe se sont retrouvées pour tester en conditions réelles - et avec des athlètes internationaux - les différentes propositions.
« A l'issue de ces tests, nous sommes parvenus à trouver un compromis. Car oui, c'est un compromis. Et nous avons livré le tout à l'IFSC en début d'année. C'est la fédération internationale qui a eu le dernier mot », assure Damien You. L'IFSC s'est prononcée le 11 mars 2017, durant son Assemblée générale à Québec (CAN), sur la proposition qu'elle a retenue. Et voilà ce que l'on sait aujourd'hui du format olympique de l'escalade.

Le schéma probable de la compétition d'escalade aux JO de Tokyo 2020 (LucasBoirat/FFME/D.R)
Le schéma probable de la compétition d'escalade aux JO de Tokyo 2020 (LucasBoirat/FFME/D.R)

Quelles sont les premières conclusions que l'on peut en tirer ?

On ne sait pas encore quel sera le processus de sélection pour les athlètes qui concourront à Tokyo. « Une seule chose est sûre : ils seront sélectionnés via une compétition au format olympique. Une forme de tournoi pré-olympique ou a minima un circuit de combiné olympique tenu à l'occasion d'un grand championnat. Un champion du monde sur une seule discipline ne sera pas sélectionné automatiquement par exemple », explique Damien You.

La finale se déroulera d'une seule traite, par l'enchaînement - dans cet ordre - de la vitesse, du bloc et de la difficulté. Et pourquoi dans cet ordre ? « Parce que compte-tenu du type d'effort dans chacune des disciplines et de leur timing, il était évident de choisir cette formule. »

Pas de grand bouleversement sur le déroulement des trois disciplines n'est à observer : la vitesse, le bloc et la difficulté se dérouleront selon le règlement de la Coupe du monde IFSC. « Il est important de montrer aux yeux du monde de vrais sports avec des athlètes de pointe. A moins de 4 ans des Jeux, il n'était pas possible d'opérer de grands changements, au risque de faire concourir des grimpeurs qui auraient dû s'adapter fortement à chacune des disciplines, en plus de devoir appréhender la formule combinée. »

Les classements à l'issue des qualifications et des phases finales se faisant en multipliant les rangs des résultats des trois disciplines, il favorisera les spécialistes. Les spécialistes d'une des trois disciplines ? « Je ne pense pas. Mon sentiment, c'est que le(la) futur(e) champion(ne) olympique sera un(e) grand(e) spécialiste d'une, voire de deux disciplines. Athlète qui aura su, en plus, ne pas passer complètement à côté de la 3e », conclut Damien You.

Et après Tokyo ? Rien n'est entériné pour le moment. L'escalade a deux moyens d'être aux JO 2024 à Los Angeles (USA) ou à Paris (FRA) : être à nouveau choisi en sport additionnel, ou intégrer le programme olympique par la grande porte. Encore une fois, une seule chose est sûre : nous saurons cet été si cette 2e option a été choisie par le CIO. Affaire à suivre.

source : https://www.lequipe.fr/Adrenaline/Escalade/Actualites/Escalade-et-olympisme-quel-format-pour-l-escalade-aux-jo-de-tokyo-2020/800116

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