
Le vainqueur de la dernière Route du Rhum continue à nous impressionner.
Le skipper d’IDEC Sport devrait arriver à Port-Louis de l’île Maurice vendredi à l’aube, et pulvériser son propre record de six jours (sur un total de 26...) depuis Port-Louis du Morbihan. Ce mercredi, il a plus de 1 500 milles d’avance sur son chrono de référence. Le point avec Christian Dumard, son routeur.
Parti de Bretagne le 19 octobre pour 8 800 milles en solitaire et tenter d’améliorer son chrono datant de dix ans – 26 jours 4 heures et 13 minutes – Francis Joyon est en passe de réussir une nouvelle très grande performance. Nous avons eu ce jour Christian Dumard son routeur, et qui l’a déjà accompagné lors de sa victoire dans la dernière Route du Rhum. Lui aussi est impressionné par ce que réalise le phénomène de 63 ans sur IDEC Sport. Certes, son trimaran VPLP de 31,50 mètres lancé en 2006, triple vainqueur des trois dernières Route du Rhum (avec Cammas, Peyron puis Joyon) et détenteur du Trophée Jules Verne en 40 jours, est plus performant que l’ancien plan Irens-Cabaret qu’il menait il y a dix ans… mais quand même ! « Francis a empanné cette nuit (mercredi 6 novembre) pour sortir de la dépression qu’il suivait depuis six jours, et est en train de contourner l’anticyclone au Sud de Madagascar. Il doit réempanner dans la journée et faire route vers l’île Maurice » explique Christian, qui dans le même temps route avec brio Gilles Lamiré et Antoine Carpentier (Groupe GGA 1001 sourires) en tête de la Transat Jacques Vabre et à 750 milles de l’arrivée.

Francis retrouve des conditions plus clémentes. Il devrait arriver demain soir, mais je pense qu’il attendra le lever du jour vendredi matin. Il devrait battre son propre record de six jours au moins… On a un fil continu de discussion sur l’application Telegram. Là, comme le vent mollit et qu’il doit empanner, on échange un peu plus. J’ai les données du bateau qui arrivent, et donc je vois les conditions qu’il a en temps réel. Il y a des jours où il ne se passe pas grand-chose, et là, on échange très peu ou pas.
Son routeur : « Francis n’est pas du genre à te déranger »
Il n’est pas du genre à te déranger car il y a deux grains qui passent ! On essaye d’anticiper. Il est à fond alors qu’il n’a pas spécialement de pression ! Je suis épaté car il a de la marge sur son record. Au large du Brésil, il était un peu en retard sur le chrono. Au début, on ne pensait jamais attraper la première dépression. Et puis, il a mis du charbon, a été plus vite ce que l’on pensait sur le même rythme que la Route du Rhum. Je me suis dit qu’il n’arriverait pas à partir avec cette dépression. Mais une heure plus tard, il m’envoie un message et me dit qu’il a empanné et qu’on peut jouer la première (dépression), ajoutant qu’on ne va pas attendre la deuxième ! Il est parvenu à rester devant deux jours, avant de se faire rattraper puis naviguer dans des conditions vraiment dures.
La dépression que j’ai chevauchée durant quatre jours était très violente, plus de trente nœuds en permanence avec surtout des rafales brutales, et cette mer très creuse et très contraire comme je n’en avais jamais connu !
C’était là un premier passage à niveau qu’il ne fallait pas manquer. J’ai ensuite mené le bateau à fond dans des conditions qui n’ont cessé de se renforcer. La dépression que j’ai chevauchée durant quatre jours était très violente, plus de trente nœuds en permanence avec surtout des rafales brutales, et cette mer très creuse et très contraire comme je n’en avais jamais connu ! Je me suis trituré les méninges pour trouver les bons réglages et les bonnes configurations pour passer sans trop faire souffrir le bateau qui bondissait dans tous les sens. IDEC Sport continue de me surprendre ! Avec un ris et J1, je parviens à bien descendre dans le lit du vent, et avec la mer un tout petit peu mieux rangée, je retrouve des conditions plus ha
Grains et instabilité
Christian Dumard conclut : « Il a eu du vent de Sud-Ouest, des grains et de l’instabilité. Ça évoluait entre 30 et 40 nœuds. Hier, il avait quand même encore six mètres de creux. Il a donc fait deux jours devant le front puis quatre jours derrière, et qui était vraiment méchant. Ça ne paraît pas comme ça, mais il fait plus de 600 milles par jour sans jamais se plaindre. Il est vraiment très impressionnant. »
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